Cet été, venez rencontrer ceux qui font vivre la Haute Provence

Qu’ils soient guides, créateur de senteurs, de bijoux… Tous vous attendent pour vous faire découvrir les richesses du territoire !

Pour certains, la découverte des Alpes de Haute Provence est récente, après mille et une vies, d’autres sont originaires du territoire, et comptent bien y rester… Chacun a son histoire, son parcours, mais tous sont animés par l’amour qu’il portent à leur activité et à leur cadre de vie. Ils ont à coeur de transmettre, de partager leurs savoirs et leurs passions.

Depuis 1973, Nelly s’efforce de sauvegarder et faire revivre le Fort Vauban de Seyne-les-Alpes, grâce à ses visites guidées et à son implication dans l’association « Fort et Patrimoine du pays de Seyne », Claude, passionné de bonzaïs (il en a plus d’une centaine!), professeur de judo et guide de pays aux Mées est un amoureux de son village.

Célia, saura vous faire découvrir les senteurs de la Provence au travers de ses créations d’essence de lavande ou dans les différentes salles de son musée dédié à l’or bleu. Nicolas Maurel, quant à lui, pourra vous emporter dans le monde fascinant des papillons au travers d’un sentier thématique dédié crée il y a quelques années…

Enfin , Norbert est le dernier gardien et créateur de l’étoile de Saint-Vincent. Toujours animé par la même passion, il vous accueillera dans son atelier où il y façonne ce bijoux, unique au monde, emblématique de Digne-les-Bains.

Cet été, ces passionnés vous attendent et vous accueillent pour vous permettre de découvrir les merveilles d’un territoire qu’ils adorent.

CLAUDE, GUIDE DE PAYS ET PASSIONNÉ DE BONZAÏ

À 68 ans, Claude a eu plusieurs vies. Elle se complètement aujourd’hui, et font de ce guide pays aux mille et unes facettes, une véritable « figure » de la vallée de la Durance.

Dès ses 12 ans, le Japon devient l’une de ses passions, et elle ne le quittera plus : il fait beaucoup de judo et de Kendo, jusqu’à devenir ceinture noire dans les années 70 et de disputer les championnats de France de Kendo.

En 1970, après ses études, il devient technicien dans une entreprise de Sofia Antipolis, il y restera 20 ans, mais profitera de cette sécurité d’emploi pour se former et mener à bien ses autres projets.

En parallèle de ce travail, après un service militaire en Polynésie, il reprend donc des études pour devenir professeur de judo à l’école des cadres. Il réussi l’examen en 1977. Il obtient ensuite son Brevet Professionnel Horticole au lycée d’Antibes au bout d’un an de formation. Toujours en travaillant, il entreprend une formation pour devenir animateur de randonnée pédestre.

Courant 1996, il décide de changer d’orientation professionnelle, et reprend l’enseignement du Judo à Forcalquier Ste-tulle et Les Mées.

En 1999, après 9 mois de formation de « guide de pays », il commence ses premières visites aux Mées. Ces visites lui ont permis de redécouvrir le territoire et de prendre conscience de toutes ces richesses patrimoniales.

C’est en 1977, qu’il découvre l’art du Bonzaï. Pour cette passion, il se déplace dans plusieurs pays européens pour progresser et rencontre aussi plusieurs japonais, qui lui apprennent beaucoup sur cet art si particulier.

En 2000, il réussi l’examen de formateur et juge national pour la fédération française de Bonzaï. Fonction qu’il exerce encore actuellement, en plus de son activité de guide.

Claude possède plus d’une centaine de bonzaï chez lui !!

Ce qu’il dit de son métier de guide :

« Ce qui m’a amené à être guide de Pays c’est l’envie d’apprendre, de découvrir et surtout de garder la mémoire des anciens afin de la transmettre aux générations futures pour leurs rendre hommage. Un des rôles importants du guide de pays est de faire découvrir la beauté de la nature cela aide les personnes à la respecter et l’apprécier autrement ! « 

Sur le livre qu’elle écrit :

« Cette « aventure » commence en 2019 avec la requête du président de notre association qui souhaitait un résumé des évènements essentiels du fort sous forme chronologique. Je réponds à cette demande mais parallèlement je prépare un document plus documenté avec des plans et des explications plus étoffés (27 pages). Suite à cela, il annonce à l’Assemblée Générale qu’il a l’intention de faire publier ces pages et m’autorise à aller plus loin.

Ce travail est alors scindé en 4 parties essentielles :

  • un avant propos qui permet de faire le point sur ce qu’étaient les différents contextes : contexte géographique, géopolitique, militaire…
  • 3 chapitres concernant l’évolution de la construction aux XVIIème, XVIIIème et XIVème.
  • Chaque chapitre étant agrémenté de rappels historiques généraux pour mieux comprendre les raisons des évènements locaux et plus spécialement au fort.
  • 1 chapitre sur le fort et les actions de notre association.

NELLY, BÉNÉVOLE ET GUIDE AU FORT VAUBAN DE SEYNE-LES-ALPES

Née à Compiègne (Oise), Nelly vit une enfance merveilleuse, entourée d’une famille tous très férus d’histoire, professeurs, historiens ou amateurs éclairés.

Sa « première vie » comme elle l’aime l’appeler sera dans le graphisme. Son métier de dessinatrice publicitaire et illustratrice est selon elle passionnant, enrichissant et très complet : Histoire, littérature, Histoire de l’art, dessins et techniques, illustrations, logos… Bref tout ce qui permet d’aborder les différents aspects de ce travail. Bien avant l’ordinateur !

L’illustration est un monde qui demande des recherches continuelles et suscite un esprit très ouvert sur le monde.

En 1997, désirant changer d’air, la voilà partie pour un tour de France, pour y trouver sa « nouvelle destination de vie ». C’est à Seyne-les-Alpes qu’elle tombe amoureuse des paysages et des gens. Elle range donc crayons, pinceaux et ordinateur et achète un hôtel-restaurant. Un virage à angle droit…

10 ans après, un autre virage à angle droit lui fait abandonner ses casseroles, et sachant que la place d’agent du patrimoine se libérait, elle postule alors auprès de l’Association Fort et Patrimoine, qui s’efforce, depuis des décennies, de restaurer le fort Vauban de Seyne.

Ce monument phare de Seyne, et des Alpes du Sud était, en 1973, voué à la démolition. Sous la houlette de Mr R. du Colombier, Procureur Général Honoraire, un comité de sauvegarde pour la défense est créé. Cinq ans après, en 1978 et grâce à une folle énergie, le fort est acquis par la Municipalité de Seyne, la Grande Tour est classée Monument historique et le fort inscrit à l’inventaire des monuments.

En 1981, démarrent les travaux. En 1982, le 30 juillet, a lieu la première visite guidée…

En 1994, l’association étend ses objectifs à tout le patrimoine du Pays de Seyne, elle modifie son sigle, elle s’appellera désormais « Association Fort et Patrimoine du pays de Seyne ».

Depuis, les travaux ne cessent pas. L’association reçoit quelques subventions de la part de la Mairie et d’autres institutions mais c’est surtout grâce au travail des bénévoles que le fort doit son élan rénovateur. Les nouveautés y sont constantes.

L’engagement de Nelly dans les travaux, sont d’un autre ordre. Elle s’efforce d’améliorer sans cesse la qualité de ses visites guidées. Depuis 14 ans, elle ne cesse de lire, de visiter d’autres forts, de chercher, de comprendre. Ce n’est pas un travail : c’est sa passion. Elle crée régulièrement des expositions (pérennes ou temporaires) sur des thématiques spécifiques (Jean Proal, l’histoire du pain, l’eau) au sein du Fort.

LA NOUVEAUTÉ DU FORT VAUBAN

Création d’un Escape Game au sein de la citadelle !

Dès le mois de juillet, venez découvrir les secrets de la citadelle au travers d’un jeu grandeur nature sur 180m².

fortetpatrimoine.free.fr

NORBERT MILLE, BIJOUTIER-JOALLIER, FABRICANT DES « ETOILES DE ST VINCENT »

L’UNESCO Géoparc de Haute Provence bénéficie d’un patrimoine géologique d’exception. Parmi les nombreux fossiles présents sur ce territoire, l’un d’eux, le fossile de pentacrine est façonné afin d’en faire un bijoux.

Norbert Mille est aujourd’hui le seul artisan joaillier à fabriquer ce petit bijou artisanal. Il est en effet le seul à être autorisé à utiliser ces fossiles de pentacrine qui vivaient dans les fonds marins de Digne-les-Bains il y a 180 millions d’années. Il travaille aujourd’hui en famille, aux cotés de son fils Thimoté qu’il forme a l’art de la joaillerie.

Crée pour la 1ère fois par le bijoutier dignois Antoine Colomb, l’étoile de Saint Vincent est une pièce d’orfèvrerie unique incluant des petits fossiles noirs en forme d’étoile, dites pierres de Saint Vincent, du nom de la colline où on les ramassait.

De tout temps, les légendes locales ont fait de cette étoile un talisman que les dignois et les dignoises souhaitaient porter, d’où une industrie bijoutière importante qui se développa jusqu’à la fin des années 1970.

Ce que Célia dit sur ses créations :

« Nous fabriquons des parfums et nous engageons en partenariat avec l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence à ce qu’ils soient faits à la main, dans notre atelier de fabrication au coeur du Géoparc, avec des matières premières aussi locales que possibles. »

CÉLIA NICOLOSI, CHEFFE D’ENPREPRISE ET RESPONSABLE DU MUSÉE DE LA LAVANDE À DIGNE-LES-BAINS

Célia, passionnée de voyages et de parfums, évolue au sein de l’entreprise familiale Nicolosi Créations. Son papa a créé l’entreprise il y a 15 ans, dans le garage de la maison familiale avant de s’installer dans l’atelier actuel. Il y a 5 ans, de retour dans son village natal, Célia le rejoint au sein de l’entreprise et ils travaillent aujourd’hui en famille à créer des produits traditionnels de qualité.

Les senteurs de Nicolosi Créations sont inspirées par les matières premières de la Haute Provence. Ils travaillent en collaboration avec des agriculteurs locaux afin de produire eux-mêmes leurs huiles essentielles. Ainsi, ces dernières conservent une qualité de parfums qu’on ne retrouve plus aujourd’hui dans la production industrielle.

Les Nicolosi ont ouvert le Musée de la Lavande de Digne-les-Bains en 2015 pour retracer l’histoire des lavandiculteurs en haute Provence, qui fournissent une des matières premières les plus précieuses : l’huile essentielle de lavande. Aller la récolter sur le territoire est très important pour eux, car le terroir en produit d’une qualité exceptionnelle. Ils sont également impliqués dans la sauvegarde de la lavande et mènent des réflexions sur une culture et une distillation plus durables, respectueuses de l’environnement et tenant compte du changement climatique.

L’ACTUALITÉ DE CÉLIA

Pour compléter son activité, Célia à récemment crée le laboratoire Astelia, société innovante fondée par 5 professionnels de la parfumerie et de la dermo-cosmétique qui ont choisi de mettre en commun leur expertise pour développer des parfums à bénéfice santé ajouté.

Alors qu’elles sont en rendez-vous en Asie du Sud-Est, Célia Nicolosi et Stéphanie Venier-Dargent (amie de longues dates de Célia, elle aussi cheffe de sa propre entreprise) ne trouvent pas d’antimoustique qui soit à la fois efficace, agréable à porter, qui sente bon et ne colle pas ! En se renseignant un peu plus, elles apprennent que seulement 2,5% des voyageurs se protègent correctement à cause en autre des contraintes liées aux produits existants. Pourtant, le moustique est le premier « prédateur » de l’homme, il représente plus de 750 000 morts par an.

S’appuyant sur leur double expérience de parfumeurs et de fabricants de produits de protection pour la peau, l’équipe Astélia développe alors BODYGUARD, le 1er antimoustique parfumé, efficace 8h, sain… Et qui sent bon ! Une première mondiale, une formule brevetée, et une fabrication locale (dans les Alpes de Haute-Provence). 4 senteurs sont disponibles pour l’instant : Agrumes, Coco, Moringa, et Marine, il y en a pour tous les goûts !

www.bodyguardprotect.com

NICOLAS MAUREL, CREATEUR DU JARDIN DES PAPILLONS

Au coeur de la Haute Provence, dans un milieu particulier à la limite du climat méditerranéen et alpin, plus de 139 espèces de papillons de jour et 320 de nuit (plus de la moitié des espèces répertoriées en France) évoluent librement et peuvent être observées dans le jardin des papillons. Ce jardin situé au Musée Promenade à Digne-les-Bains, permet aux visiteurs de déambuler entre cascades et restanques spécialement aménagées pour accueillir les plantes favorites – ou exclusives – des papillons ou de leurs chenilles.

Ce jardin , unique en France, est l’un des rares endroits où les papillons s’observent en si grand nombre dans un cadre naturel qui leur est dédié. Il permet aussi (et surtout) de sensibiliser sur l’importance de la protection des insectes sur ce territoire à la biodiversité exceptionnelle.

Ce projet a été initié il y a maintenant plus de 20 ans par Nicolas Maurel.

Passionné d’entomologie depuis toujours et enfant du pays, Nicolas Maurel crée l’association Proserpine puis le Jardin des Papillons en 1999, pour assurer la protection des insectes et de leur milieu naturel et faire connaître cette espèce méconnue au grand public. Actuellement Responsable du service transition écologique de Provence Alpes Agglomération, la préservation de la faune et de la flore du territoire est son fer de lance et lui tient particulièrement à coeur.

Cet engagement, dans le cadre de son association, passe principalement par le développement de nouvelles zones de protection des papillons ouvertes au public afin de pouvoir conserver cette biodiversité si riche, dans un maximum de lieux en France.

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